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La Loire

Que dire sur La Loire qu'on n'ait déjà dit? Le dernier fleuve sauvage d’Europe, le plus long de France... Ce cours d'eau est majestueux, il n'y a pas un jour où il ressemble à ce qu'il était la veille. Vous repérez un trou d'eau le soir ou vacillent quelques barbeaux, vous revenez le lendemain matin, ils sont déjà parti. Un endroit très accessible et poissonneux une année devient sans intérêt l'année suivante. Vous devez tout remettre en question chaque année et parfois même chaque jour.

J'adore sa lumière, les paysages qu'elle nous offre le matin, le soir. Cette sensation que le monde vous appartient, cette  envie de dire au monde entier qu'il n'est pas besoin d'aller ailleurs. La Loire, ma Loire...Venez, je vous emmène.

La Loire reste mon lieu de pêche favori, je ne manque jamais une occasion de m'y rendre, que ce soit au coup à partir de la berge, en barque ou en Waders, les surprises y sont grandes. J'y pratique la pêche à la mouche artificielle. Nymphes, sèches, noyées ou streamer, tout fonctionne, à condition bien sûr de connaitre les périodes où ces artificielles marchent le mieux.

Malgré tout il reste des endroits magiques, des lieux où vous prendrez du poisson à coup sûr.

Que pêche-t-on dans la Loire? je vais sûrement en oublier mais les ablettes, barbillons, barbeaux, brèmes, carpes, chevesnes, gardons, goujons,brochets, silures, perches sont les principaux sujets. Toutefois il est possible certaines saisons d'y trouver aussi des sandres, mulets de mer, saumons de l'atlantique(interdit à la pêche), vairons, anguilles, tanches... Depuis quelques années une espèce peuple notre belle Loire: l'aspe. Mais ça c'est une autre histoire

Couleurs d'automne

Quand nos enfants participent au nettoyage des bords de Loire

Faites défiler les images et cliquez pour agrandir.

Le Chevesne à la mouche
en Loire

 

J'ai toujours entendu dire que le chevesne est un des poissons les plus difficiles à prendre à la mouche, pourtant ici quand vous avez compris leurs habitudes alimentaires ça devient un festival.

Contrairement à la truite ou l'ombre, le chevesne ne reste pas à attendre que passe un éventuel insecte, non, il va à la chasse et c'est dans les endroits les plus improbables que vous allez le prendre.

A la nymphe, à la noyée:

Tout d'abord il faut le surprendre, lui laisser penser qu'il est en train de perdre sa proie, son festin. Présenter sa nymphe ou sa noyée en 3/4 aval et donner des accoups secs comme si l'appat artificiel voulait se sortir d'un mauvais pas. Il sera happé à coup sûr.

A la sèche:

Emergeantes, moucherons, Ephémères, spent de libellule... Honnêtement, selon les heures et la saison, celà fonctionne plus ou moins bien. Comme pour la nymphe, le gobage est souvent successif au posé donc inutile le lancer trop en amont.

Un petit détail: quand vous relachez un chevesne, il va immédiatement reprendre sa place, il n'est pas rare, si vous changez de mouche de reprendre le même.

Au streamer:

A partir de juillet, les petits streamers en marabout Rouge ou bleu présentés comme les nymphes en 3/4 aval seront d'excellent appats pour Mr Chevesne

Emmanuel LEMAIRE

Les rétrécissements ou les arbres morts sont de très bons postes en Loire, il n'est pas rare d'y prendre perches ou chevesnes en grand nombre

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